C’est dans la nécessité de refaire mon toit plat (je vous épargnerai l’épisode où mon toit a coulé), que je me suis familiarisée avec les toitures végétalisées, communément appelées « toits verts ». J’ai sérieusement entrepris des démarches, pour finalement laisser tomber. Ainsi, je ne me proclame pas experte sur le sujet, simplement une fille à l’esprit écolo qui veut rénover et qui peut faire profiter de son récent savoir. J’ajoute que j’avais déjà effleuré le sujet, l’été dernier, dans un article sur les îlots de chaleur urbains.
Vous avez dit toit végétal ou toiture végétalisée?
J’ai appris qu’il existe deux types principaux de toitures végétalisées :
- Les toitures où les végétaux constituent littéralement l’une des couches du toit et s’étendent uniformément sur la surface (qui comprend la notion de toiture extensive ou intensive, que je n’aborderai pas ici).
- Les toitures qui sont composées de plusieurs « bacs » de végétaux (environ 1 pied par 2 pieds), qui sont apposés sur un matériau standard, telle une membrane élastomère. Plusieurs types de végétaux peuvent composer une toiture végétalisée : jardin, prairie, taïga, boréal, etc. La principale différence reposera sur la profondeur du sol végétal (l’épaisseur de la terre), un facteur qui influe sur le coût total du projet, mais également sur la charge du toit. Car un toit végétal de type « Jardin » doit avoir un sol plus épais, pour permettre aux légumes de s’enraciner.
Qu’est-ce que la « charge du toit »?
C’est le poids que le toit est prêt à recevoir, la capacité portante. Il est vraiment important de faire venir un ingénieur en structure qui pourra évaluer la charge actuelle du toit et, le cas échéant, vous faire des recommandations quant à sa solidification. Il faut également décider si l’on veut faire un toit accessible aux résidents, ce qui représente un poids total de 100 lbs/pi2 pour les structures, en plus des charges de neige. Pour un toit ou une section de toit non accessible aux résidents, on parle plutôt de 40 lbs à 50 lbs/pi2.
À qui doit-on faire appel?
Il faut prévoir que cela se fait en deux temps. D’abord, un couvreur fait l’étanchéité de la toiture. Ensuite, un entrepreneur paysagiste fait l’installation du toit végétal.
Combien coûte un toit végétal?
Selon vos recherches, vous trouverez des informations assez divergentes à ce propos. Comme chaque projet est unique, mon meilleur conseil serait de contacter un couvreur (avec expérience en toiture végétale) et de demander une soumission. Ça dépendra du système que vous choisirez, des végétaux que vous utiliserez, de la superficie à couvrir, etc. Néanmoins, préparez-vous à payer au moins 20 $ à 35 $ CAD du pied carré. Et cela n’inclut pas le recouvrement normal du toit. Ni la solidification de la structure. Pour mon projet de 400 pieds carrés, le coût s’élevait à environ 14 000$.
En conclusion?
Vous aurez compris que le frein à un tel projet aura été, pour moi, l’aspect financier. Qu’à cela ne tienne! Au final, mon projet sera un toit-jardin homemade, inspiré de la philosophie des Urbainsculteurs… Ou de Ricardo, le « Fermier urbain ». Ça dépend de vos références! Bon été! Pour plus d’information, voici des lectures supplémentaires sur les toits végétaux et le nom de quelques entreprises de Québec.
Autres sources d’informations
- Article sur les avantages écologiques
- Québec : ville de toits verts, de toits-terrasses et de toits jardins
- Réflexion sur les toits verts et les murs végétaux
- Recherche sur les toits verts dédiée aux décideurs municpaux
Firmes de Québec avec expérience en toits végétaux
Note : N’hésitez pas à commenter plus bas afin de bonifier cette liste.
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